La liberté de la presse est une des libertés fondamentales inscrites dans la
Constitution de nombreux pays du monde.
Et pourtant, partout dans le monde, les journalistes qui font consciencieusement leur
travail, qui informent les populations, qui disent les crimes de guerre, sont ciblés par
ceux qui veulent que les populations soient dans l’ignorance.
Certains sont assassinés, d’autres se retrouvent pourchassés, en prison.
Et ceux qui aujourd’hui paient le prix le plus élevé sont les courageux
journalistes qui travaillent à Gaza et en Cisjordanie.
Les journalistes étrangers ne peuvent pas entrer à Gaza. Ainsi seul l’agresseur, l’État
sioniste, a le monopole de l’information, via des communiqués de l’armée.
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) le dénonce.
Depuis des mois, elle a la preuve que l’armée israélienne vise délibérément des
journalistes, plus de 180 victimes depuis octobre 2023. Leur veste et casque supposés
les protéger, les désignent plutôt comme cibles. Leur famille et entourage sont aussi
visés.
Bien sûr l’assassinat de journalistes n’est pas plus terrible, ni plus scandaleux que celui
de milliers d’enfants, femmes et hommes à Gaza. Mais, en ciblant ceux qui portent les
brassards « Presse », l’État génocidaire israélien expose au su et au vu du monde entier
son vrai visage de terroriste et aussi sa peur que la vérité soit révélée.
Pour ces dirigeants politiques, le journalisme est bien un crime et les journalistes qui
le pratiquent sont passibles de la peine de mort avec exécution immédiate.
La classe politique européenne soutient les assassins de masse israéliens en Palestine.
Dans notre pays, des mandataires politiques se réjouissent lorsque des crimes de guerre
sont commis par Israël : « Les Bipeurs, c’est du génie! » selon MM Francken et
Bouchez.
Nous avons défendu Julian Assange.
Aujourd’hui, grâce à la mobilisation, partout dans le monde, de milliers de personnes
scandalisées par la criminalisation de son travail de journaliste, il est libre.
Aujourd’hui, nous rappelons ses mots : « La plupart des guerres du vingtième siècle
ont débuté à partir des mensonges amplifiés et diffusés par la presse grand public. (…)
cela signifie que les populations n’aiment pas la guerre et il faut leur mentir pour les
entraîner dans une guerre. Cela signifie qu’on peut, avec la vérité les entraîner dans la
paix. C’est une raison d’espérer ».
C’est ce combat que nous menons, celui pour le droit de savoir, le droit d’être informé
et construire ainsi notre pouvoir de décision. A nous tous de soutenir les journalistes
indépendants et de continuer avec eux le combat pour une véritable information.
Exigeons de nos gouvernements qu’ils
- appliquent et fassent appliquer les lois internationales,
dont l’autorisation aux journalistes d’entrer à Gaza - coupent les liens avec l’État d’apartheid criminel
d’Israël et - dénoncent l’assassinat des journalistes indépendants et
la destruction de la liberté de la Presse